« Femmes et journalisme » : Interview de Marjorie Delabarre, à l’IMEC

Marjorie Delabarre est responsable de l’accueil des chercheurs et de la bibliothèque de l’’Institut Mémoires de l’édition contemporaine. L’Imec rassemble, préserve et met en valeur des fonds d’archives et d’études consacrés aux principales maisons d’édition, aux revues et aux différents acteurs de la vie du livre et de la création contemporaine. Marjorie Delabarre est historienne de formation et travaille à l’IMEC depuis treize années. L’Institut reçoit de nombreux dons privés, notamment de femmes comme Françoise Giroud ou Marguerite Duras. Ces archives permettent aux chercheurs de comprendre l’évolution du journalisme à travers le regard de femmes.

Portrait de résistante – Gaëtane Bouffay

Elisabeth Olive nous a reçu aux archives du Calvados. En tant que directrice adjointe des archives, elle nous a guidé pour une visite des locaux. Elle a également présenté différents portraits de résistant-e-s de la région. Parmis eux-elles, Gaëtane Bouffay, originaire de Lisieux. Une femme engagée qui a dirigé un réseau de résistants entre 1942 et octobre 1943.

Une reconnaissance tardive du rôle des femmes dans la Seconde Guerre Mondiale

En 2004, la question du rôle qu’ont joué les femmes dans la guerre apparaît comme sujet d’étude. Elle occupe aujourd’hui une place nouvelle dans les visites proposés par le Mémorial de Caen. Mais pourquoi la question du rôle des femmes dans les guerres émerge si tardivement ? Quel est l’intérêt pour le musée de se tenir à la page et de renouveler les thèmes abordés ? Christophe Prime, historien au Mémorial de Caen, a accompagné ces changements.

Femmes et Unes de Life – Le tournant Pearl Harbor

Mathilde Rouquet, archiviste au Mémorial de Caen, nous a reçus le lundi 7 octobre. Elle a présenté les archives du musée. Trois Unes du magazine-photo américain Life ont retenu notre attention. Après l’attaque de Pearl Harbor, la Une du magazine évolue. La figure de la femme au foyer laisse place à l’image de la femme soignante et de soldate. Il n’est plus question de cantonner les femmes aux rôles domestiques mais de les appeler au combat.